1944
Aujourd’hui, le droit de vote pour les femmes nous paraît un droit acquis en France. Il ne faut pas oublier toutefois qu’il a été très difficile à obtenir et qu’il est encore inexistant dans de quelques pays à travers le monde.
Une lutte sans fin.
Les femmes vont réclamer leurs droits dès la Révolution française. Olympe de Gouge a rédigé une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne dont l’article 10 stipule “La femme a le droit de monter sur l’échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune”. Ce texte est cependant refusé par la Convention et sera très vite oublié.
En 1849, le gouvernement de la IIe République instaure le suffrage universel masculin excluant totalement les femmes.
Les femmes vont commencer à réclamer de façon affirmé leur droit de vote après la première Guerre Mondiale. Plusieurs projets vont être déposés pour leur accorder le droit de vote, celui-ci sera rejeté à de nombreuses reprises. De plus en plus de femmes vont réclamer l’accès au droit de vote. Louise Weiss va multiplier des actions féministes afin d’obtenir ce droit.
Une nouvelle liberté.
Fernand Grenier, député en 1944, souhaitait que l’Assemblée Consultative reconnaisse le droit de vote et d’éligibilité des femmes « afin que nous lui manifestions notre solidarité et notre volonté de ne plus la traiter en mineure, en inférieure ». En France, les femmes ont obtenu le droit de vote le 21 avril 1944 notamment grâce à Fernand Grenier. C’est Charles De Gaulle qui va signer une ordonnance accordant ce droit aux femmes. Ce droit est très précieux et source de conflit dans de nombreux pays. C’est la Nouvelle Zélande qui en 1893 accorde pour la première fois dans l’histoire, le droit de vote aux femmes.
Sources:
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franceculture.fr
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8mars.fr
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gouvernement.fr
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amnesty.be